Une collaboration franco-suédoise a permis l’identification d’un nouveau gène de prédisposition à la sclérose en plaques. Une nouvelle voie d’exploration en vue d’un traitement ?
Plusieurs gènes sont en cause dans le développement de la sclérose en plaques (SEP), d'après les résultats d'une équipe de l'Inserm de Toulouse Purpan, en collaboration avec des chercheurs suédois. Le petit nouveau, baptisé Vav1, a d’abord été repéré chez des rats. Puis son implication chez l'être humain a été confirmée par un travail sur le génome de 12.735 personnes.
Ce gène intervient dans le développement et l’activation des lymphocytes T, des globules blancs qui sont des acteurs majeurs du système immunitaire. Une nouvelle voie de recherche est ainsi ouverte contre la SEP, une maladie neurologique auto-immune qui provoque des troubles moteurs, sensitifs et visuels gravement invalidants.